Page:L’École des biches, 1863.djvu/53

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
42
L’ÉCOLE DES BICHES


bras, qu’il m’embrassait sur la bouche, et qu’il me mettait la main… Je n’oserai jamais !

caroline.

Ne vas-tu pas faire la bégueule à présent ! Il serait ma foi bien temps ! Allons, je vais t’aider. (Caroline, prenant la main de sa cousine, l’introduit sous la couverture, et la fixant bientôt sur le bon endroit :) Eh bien ! mademoiselle la pudibonde, était-ce là ?

marie (plus surprise que honteuse laisse sa main où sa cousine l’a placée, et sans se rendre compte de ce qui va arriver, répond à caroline, qui l’embrasse) :

Oui, c’était bien là !…

caroline.

Et que faisait cette main ?… Va donc… Allons !… Est-ce que tu n’es pas à ton aise ? Voyons, viens près de moi. (Marie se penche sur le lit.) Approche encore.

marie.

Alors, il faudrait que je me mette dans ton lit ?