Page:L’École des biches, 1863.djvu/37

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
26
L’ÉCOLE DES BICHES


passionnées, il me prit la taille d’une telle façon, et me donna des baisers si brûlants, que je sentis en moi un trouble extraordinaire et qui ne m’était pas habituel. Cela me fit peur, et je me sauvai.

caroline.

Et comment te donnait-il ces baisers ?

marie.

Il appuyait ses lèvres contre les miennes, et en même temps il m’enlaçait de ses bras à m’étouffer.

caroline.

Est-ce qu’en t’embrassant il ne cherchait pas à introduire sa langue entre tes lèvres… tiens, comme cela ? (Elle la baise, langue en bouche.)

marie.

Oh ! non, ma cousine ; mais, s’il l’eût voulu, je l’aurais laissé faire, car je trouve cette manière d’embrasser très-agréable.

caroline.

Veux-tu que je recommence ?