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L’ÉCOLE DES BICHES

caroline.

Cela devient intéressant ; continue…

marie.

C’est tout. Que veux-tu qu’il y ait de plus ? Est-ce que je pouvais faire encore plus mal ?

caroline.

Peut-être ! Enfin, tu vas me conter ton aventure dans tous ses détails.

marie.

Volontiers. Tu sais que je suis en apprentissage chez une couturière où je passe mes journées. Comme maman n’a pas de domestiques, elle est bien obligée, pour vaquer aux soins du ménage et à sa place de dame de comptoir, de me laisser aller seule à l’atelier. Elle s’est entendue avec une voisine, dans les mêmes conditions qu’elle, et dont la fille est à peu près de mon âge et travaille dans le même atelier, pour que le trajet se fasse de compagnie, de manière à diminuer les occasions d’aventures ;