Page:L’École des biches, 1863.djvu/272

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
261
SEIZIÈME ENTRETIEN


ne me serais jamais prêtée à cette infamie. Tu bandes encore, je le vois bien, et où as-tu la prétention de loger ce monsieur-là ? D’abord je ne prête plus ni devant ni derrière ; je souffre trop. J’ai des cuissons insupportables qui ne portent guère à l’amour.

martin.

Qui donc aura pitié de moi ?

louisa.

Demande cela à Marie.

marie.

Es-tu folle ?

louisa.

Des scrupules ! Si c’est par rapport à moi, sois tranquille ; puisque c’est moi qui te propose la chose, je ne puis m’en froisser ; quant à ton peintre, il ne le saura pas, et un mal qu’on ignore n’existe pas.

martin.

Voyez comme il est beau ; ne lui refusez pas l’hospitalité.