(Arrivées là, trop ardentes toutes les deux pour s’arrêter en si beau chemin, c’est à qui des deux amies s’empressera le plus, par d’ardentes caresses, de prouver sa passion. Les sensations violentes qu’éprouve Marie ne lui font pas négliger son amie : elle la fait passer par tous les degrés de jouissances que lui a si bien appris Caroline. Enfin, la crise finale arrive trop vite au gré de nos amies, qui auraient voulu prolonger ce jeu ravissant.
Martin entré à petit bruit sur la fin de cette lutte amoureuse, et, caché par un rideau, en a vu les derniers incidents.)
Charmant ! délicieux ! ravissant !
(À cette apparition soudaine, Louisa et Marie se sont roulées dans leurs couvertures.)
Eh ! pourquoi dérober à mes regards un si joli spectacle ?
Fi ! l’indiscret ! on ne s’introduit pas ainsi chez les dames ! C’est de la trahison !