(Louisa se laisse prendre la main et la porter à l’endroit accusateur ; mais au moment où Martin veut en même temps, pour réparer sa faute, lui donner un nouveau baiser, Louisa, par un brusque mouvement de tête, l’évite, et va sur la bouche de son amie aspirer une jouissance désirée et partagée.)
Je crois que je ferai bien de mettre le prisonnier en liberté.
(Commençant à défaire les boutons de son pantalon.)
Qu’allez-vous faire, Martin !… Si le garçon entrait, on nous prendrait pour des filles. Nous pourrions passer ces folies chez toi ; mais ici, dans une maison publique !… Ah ! je ne reconnais ni ta prudence ni ta raison.
Eh bien ! allons chez moi. Nous y essaierons ton costume d’homme. Mais que chuchotiez-vous donc ainsi à l’oreille ?
