Page:L’École des biches, 1863.djvu/251

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
240
L’ÉCOLE DES BICHES

(Martin s’empresse de profiter de la permission de Louisa ; il se lève, et lui donne un véritable baiser d’amant, c’est-à-dire langue en bouche ; il traite de même, Marie sans qu’elle ait eu le temps de s’en défendre.)

louisa.

Voilà, vilain libertin, comme vous abusez des bontés qu’on a pour vous !

martin.

Mademoiselle Marie est indulgente ; elle voudra bien me pardonner ce larcin, qui m’a fait tant de plaisir !

louisa.

Cela se voit assez sur ton pantalon !

martin.

C’est l’effet de ton baiser qui me met dans cet état.

louisa.

Menteur !

martin.

Viens faire ta paix avec lui. Donne-moi cette main.