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L’ÉCOLE DES BICHES

marie (apercevant deux bouquets).

Sais-tu que ton monsieur fait bien les choses ? Des bouquets ! Quelle galanterie !

louisa.

Oui, il a du bon.

(Ces demoiselles s’étant débarrassées de leurs manteaux et de leurs chapeaux, s’approchent du feu en se serrant les mains et en s’embrassant.)

marie.

Que je suis contente de te revoir !

louisa.

Et moi donc ! Quel heureux hasard t’a fait venir à l’atelier le même jour que moi ! Car maintenant tu ne vas pas souvent voir madame.

marie.

Quelquefois : il ne faut pas être ingrate.

louisa.

Que tu es gentille d’avoir accepté mon invitation ! Au reste, c’est Martin qui en a eu l’idée. Quand je lui ai parlé de notre rencontre, que