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QUATORZIÈME ENTRETIEN


vos amis m’ont procuré absorbe tout mon temps. Marie elle-même se plaint du peu que je puis disposer en sa faveur.

le comte.

Si tel est le motif vous êtes pardonnable, et j’accepte vos excuses. Travaillez donc ; que vos efforts soient couronnés d’un prompt et heureux succès, nous espérerons alors vous posséder plus souvent. Mais en attendant cet heureux moment, n’allez pas, dans votre égoïsme, nous priver du plaisir que nous procurent les visites de mademoiselle Marie.

adrien.

N’ayez aucune inquiétude à ce sujet ; il ne me viendra jamais à la pensée de la priver d’un plaisir sous le prétexte que je ne puis le partager avec elle. Puis mademoiselle Caroline a été pour nous si bonne et si dévouée, qu’il y aurait ingratitude à la priver de sa société.

(Pendant cet aparté, ces dames se sont assises sur le divan où le comte a glissé son livre. Caroline l’a tiré de sa cachette. La lecture du