Page:L’École des biches, 1863.djvu/220

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
209
TREIZIÈME ENTRETIEN

marie.

Va, Antonia, je te crois une fille loyale, et ai foi dans tes promesses ; pourrais-je d’ailleurs me méfier du si dévoué Antonia !

antonia (entendant sonner cinq heures).

Madame ne pense pas que voici l’heure ordinaire de la visite de M. le comte ? Je crois qu’il serait prudent de mettre un peu d’ordre dans nos toilettes et dans cette chambre.

caroline.

Antonia a raison. Tout est pêle-mêle sur ce tapis ; et si M. de Sarsalle arrivait, comment ferions-nous ? On ne pourrait lui refuser la porte de cette chambre ! Vite donc, ma fille !

antonia.

Que M. Adrien ait la complaisance de replacer les matelas sur le lit ; moi, je me charge du reste ; dans quelques instants il n’y paraîtra plus.

(Tandis que cela s’exécute, un aparté a lieu