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TREIZIÈME ENTRETIEN


ce qui facilite l’entrée d’un si gros engin dans un passage si étroit.)

caroline (dont la tête commence à se perdre).

Sacredieu ! comme il entre !… Quelle adresse ! Cher bougre, comme tu connais la manière agréable de t’introduire là ! Enfonce… enfonce… ne crains rien, et toi, gentille garce, branle bien mon clitoris, et ne ralentis pas tes mouvements. Oh ! quelle délicieuse fouterie !

(La délaissée Antonia, remise de sa chaude accolade, ne peut détourner ses regards des superbes formes de l’homme qui vient de lui faire connaître pour la première fois l’amour masculin. Toute à la reconnaissance de ce qu’elle a éprouvé, elle cherche, en se rapprochant de son vainqueur, d’être encore pour quelque chose dans les plaisirs qu’il éprouve avec une autre. Allant se placer derrière Adrien et s’agenouillant entre ses jambes, elle baisse la tête de façon à pouvoir caresser de sa langue et de sa main tout ce qui est à sa portée. Comme la première fois, ce surcroît d’excitation