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TREIZIÈME ENTRETIEN


pu te donner l’idée de ce libertinage qui, tu l’avoueras, casse un peu les vitres ?

marie.

Cela m’est venu très-naturellement.

caroline.

Très-naturellement ? je te félicite ; tu fais des progrès.

marie.

C’est ce à quoi je m’applique. Je t’ai déjà dit que pour ménager ma santé, et cependant ne pas trop faire jeuner mon Adrien, je lui permettais de temps en temps quelques extras dans le goût florentin. Dernièrement, pendant que, sans beaucoup de plaisir pour moi, il s’escrimait dans mon pauvre petit cul, j’eus machinalement la pensée d’introduire mon doigt dans mon con, et comme l’introduction de ce doigt ne me faisait éprouver aucune douleur, j’eus aussi machinalement l’idée de le remuer de bas en haut, comme fait le membre d’un homme. Ce jeu dû au hasard me procura des sensations étranges et très-agréables ; je rêvai du godmiché, et à part