Page:L’École des biches, 1863.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
194
L’ÉCOLE DES BICHES


le corps ! Tu vois, cousine, que mes précautions ne seront pas inutiles, et que je ne serai pas la plus mal partagée.

(Cet arrangement si clairement ordonné est compris, et de suite mis à exécution. Chacun cherche à prendre et à donner le plus de plaisir possible. Antonia même, quoique la plus mal placée, veut faire acte de dévouement, et, passant la main sous le ventre de Marie, par une certaine masturbation dont elle connaît l’effet, elle cherche à augmenter la jouissance que se donne sa cavalière par ses mouvements précipités sur le godmiché, qui déconnerait s’il n’était tenu en place par la seconde main de la complaisante Antonia.)

caroline.

Ah ! cher Adrien, comme ton vit est brûlant ; il me va jusqu’au cœur… comme tes mouvements répondent aux miens ! Quelle jouissance sans pareille ! Ah ! tiens… tiens !… je ne peux plus résister à tes coups, je pars !

(Adrien, qui, malgré les entraînements de sa