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DOUZIÈME ENTRETIEN
et aujourd’hui c’est par le mien que tu veux
être enfilée. Comme tu me le dis, ta demande
est extraordinaire ; mais mon attachement pour
toi fait taire mes scrupules, et je me prêterai
sans arrière-pensée à ce que tu désires si ardemment.
Mais à une condition…
caroline.
Voyons cette condition ?
marie.
Je veux bien te donner Adrien pour contenter ce caprice, mais je ne veux pas qu’il jouisse avec toi.
caroline.
Comment ! cela me paraît impossible.
marie.
Nullement, et Antonia m’y aidera.
antonia.
Bien volontiers, mademoiselle.
caroline.
Je ne comprends pas.
marie.
Tu n’as pas besoin de comprendre. Je consens, mais seulement à cette condition.