Comment te dirai-je cela… ? M’aimes-tu assez
pour consentir, non pas à un partage de ton
amant, mais à un abandon momentané de tes
droits exclusifs à sa fidélité ? enfin, qu’il m’accorde
ce que le comte voulait de toi ?
Je te vois venir ! Ta grande sollicitude pour ma santé te fait craindre que mon moyen pour contenter Adrien ne soit pas suffisant, et dans la persuasion que la fatigue est encore trop grande pour moi, tu veux la partager… Merci !
J’espérais que tu ne me refuserais pas cette preuve d’amitié, mais si elle est au-dessus de tes forces…
Au fait, après mes offres précédentes et toutes les folies que nous avons faites ensemble, il y aurait mauvaise grâce à te refuser. Je ne puis cependant m’empêcher de te faire observer que tes caprices me paraissent inexplicables. Dernièrement, tu me fais enfiler par ton amant,