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ONZIÈME ENTRETIEN

marie.

Oh ! pardieu non ! J’aime mieux que tu restes ma débitrice toute ta vie !

caroline.

Est-ce que tu deviendrais jalouse ? Mauvais défaut pour les plaisirs !

marie.

Comment peux-tu supposer que je sois jalouse, et de toi ! C’est une plaisanterie ! Est-ce que je ne suis pas toujours prête à faire tes volontés ? Mais dis-moi donc : Ai-je bien joué mon rôle ? es-tu contente de ton élève ?

caroline.

Très-contente ! et si tu veux suivre mes conseils, tes intérêts et les miens ne s’en trouveront pas plus mal. Allons maintenant retrouver notre vigoureux amant : il doit avoir fini ses ablutions. À notre tour !

marie.

Pourquoi ne l’attendrions-nous pas ici ?