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ONZIÈME ENTRETIEN


pour ainsi dire finir qu’avec notre existence.

(Caroline, fort étonnée d’entendre de la bouche du comte un plaidoyer en faveur de l’infidélité en amour, se promet, à part soi, de se le rappeler à l’occasion, et comme ce bavardage peut ainsi se prolonger fort longtemps et retarder le dénoûment arrêté dans sa tête, et auquel elle s’est résignée, elle juge qu’il est temps d’interrompre ce verbiage et d’aller droit au but. Comme elle a remarqué que M. le comte de Sarsalle s’est emparé de la main de Marie, et que ses yeux ne la quittent pas, elle commence ainsi l’attaque :)

caroline.

Comme vous admirez cette main ?

le comte.

C’est qu’elle est d’une perfection rare : légèrement grasse, blanche et fine de peau, avec des doigts effilés et des ongles roses, une véritable main de duchesse !

caroline.

Et son pied ! et sa jambe ! (Relevant les