(Sauf quelques pressions de mains et de pieds sous la table à l’adresse de Marie, qui ne sont ni acceptées ni repoussées, le déjeuner se passe convenablement. L’appétit satisfait, chacun a hâte, dans l’espérance d’une liberté plus entière, de quitter la table. Dès que nos trois acteurs sont réinstallés dans le boudoir de la maîtresse de la maison, Caroline voyant M. de Sarsalle embarrassé comme un amoureux qui craint le ridicule d’une déclaration qui peut être repoussée, se décide à entamer la négociation promise.)
Mon cher comte, j’ai fait part à Marie de la grande passion qui vous tient si fort en ce moment pour elle, et lui ai demandé sa bonne volonté pour m’aider à vous calmer.
Et qu’a répondu l’enchanteresse ?
C’est à elle de répondre.
Mon Dieu ! monsieur le comte, ce que vous