de pelotage, quelques baisers innocents ; s’il en
eût été autrement, est-ce que je n’en aurais pas
averti madame ?
Bien, ma fidèle. Et que penses-tu de l’attitude et des manières du comte quand il se rencontre avec ma chère cousine ?
Ceci est différent, quoique je sois bien persuadée que mademoiselle Marie n’a rien fait pour attirer sur elle l’attention de monsieur. J’ai remarqué, comme madame a pu l’observer, que les yeux du comte étaient bien souvent fixés sur elle, qu’il écoutait très-attentivement chacune de ses paroles, et que sa physionomie variait suivant l’expression qu’il en recevait.
Je vais te dire ce que tu ne peux savoir : c’est que les caresses du comte deviennent fort rares et fort difficiles de résultat, et que ce matin il m’a… ratée !…
Ratée ! Est-il Dieu possible ! Une si jolie
