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SEPTIÈME ENTRETIEN

marie.

Oui, mais tu oublies la complaisance de cette chère Antonia. Au fait, tu penseras ce que tu voudras ! Quand à moi, je préférerai toujours à ce simulacre, un boute-joie bien vivace, appartenant à un jeune, beau et vigoureux garçon…

caroline.

Et qui soit en même temps constant, discret, spirituel, d’une parfaite santé, et se prêtant à toutes tes fantaisies ! Où trouveras-tu ce phénix ?

marie.

Je l’ai peut-être trouvé.

caroline.

Il n’y a que la foi qui sauve !

(Pendant ce temps, Antonia a aidé sa maîtresse à se débarrasser de l’objet en discussion, tout en se permettant certains attouchements dont elle connaît toute l’efficacité.)

caroline.

Laisse donc, vilaine diablesse ! Tu m’excites, et je veux rester sage.