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CINQUIÈME ENTRETIEN

caroline.

Eh bien, après ! Cela t’ôte-t-il de la valeur, et crois-tu que je ne puisse, sans te faire tort, lui donner un peu de mon affection ? Marie est ma parente, c’est une brave fille ; elle avait besoin de mon appui, devais-je le lui refuser ? Et quant à toi, j’espère bien qu’à l’avenir, si tu veux m’être agréable et conserver mon attachement, tu seras aussi gentille avec elle que tu as été réchignée jusqu’à présent. Je te promets que tu n’auras pas à t’en repentir.

(Sans répondre à cette proposition, Antonia termine son service, ce qui n’est pas une petite affaire, Caroline, avant de se mettre au lit ayant pour habitude de faire une toilette aussi complète qu’à son lever ; les dents, les cheveux, les pieds, rien n’est oublié ; en un mot, tout le corps est de nouveau lavé, nettoyé avec le plus grand soin.)

caroline.

Bien, voilà qui est fait. Tu ! peux aller te coucher, et n’oublie pas mes recommandations.