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CINQUIÈME ENTRETIEN

adrien.

Il suffirait d’une seule caresse de vos douces mains, mes syrènes ; vous verriez immédiatement qu’un peu de repos n’est pas l’impuissance, et que je n’avance que ce que je puis tenir. Essayez !

marie.

Soyons bonnes filles, Caroline. Si tu refuses, moi je risque l’aventure !

caroline.

Tu vas devenir enragée si cela continue.

(Les deux femmes, dont la bonne volonté ne peut faire défaut, s’emparent résolument du suppliant engin, qui dans ce moment fait piteuse mine. L’une s’amuse à coiffer et décoiffer sa tête, l’autre à chatouiller ses dépendances, et cela si gentiment, qu’en un instant il se relève fièrement et par sa fermeté démontre parfaitement qu’il peut tenir ce qu’Adrien a promis.)

marie.

Tu vois ! Ce que femme veut…