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La foible issue à son audace offerte,
Étoit fermée ; elle est plus qu’entr’ouverte.
Il y pénètre, il s’y voit tout plongé :
Mêlés tous deux, l’un par l’autre engagé,
Dans ce beau lieu qu’ils trouvent de délices
Et que l’amour goûte ces sacrifices !





LE PRÊCHE

CONTE.


Le jeune Ormon brûloit pour Isabelle,
Et, dit l’histoire, en étoit bien reçu :
À ses désirs la trouvant trop rebelle,
Plan de la vaincre aussitôt est conçu,
Et le roman est à peine tissu,
Qu’il veut déjà conclure avec sa belle.

Il eut bien tort : rester sur le désir,
Filer la scène avec un peu d’adresse,
Prier, presser, et n’oser réussir,
Voir la pudeur combattre la tendresse,