Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 34 —


froid anatomiste appelle nombril. Une plaine assez étendue en borde les avenues, et sert de promenade aux Amours ; elle est terminée plus bas et au pied d’un monticule qui en est couvert par un taillis ; tout près de là, est cette fontaine d’où coule une liqueur supérieure ; c’est là que Titon pour s’en être trop enivré perdit tout à coup sa jeunesse ; c’est à proprement parler ce que la grosse sensualité des gens grossiers nomme un con.

Décrirai-je ici deux fesses telles que mes yeux en ont dévoré l’image et que mes lecteurs doivent se les figurer ; car ne pouvant leur étaler ce cul blanc, ferme et veiné, c’est à l’imagination à faire les frais de la peinture ; mais que sert d’en parler, si les regards séduits et enivrés n’en mesurent le contour, n’en réfléchissent l’éclat ! Eh ! que dis-je ! arrêtons… il n’est plus temps ; la digue est rompue ; mon esprit s’élance : il se pénètre des beautés qu’il indique ; il s’attache à une illusion voluptueuse, et la réalité n’est peut-être pas au-dessus. Tel est l’abrégé d’une très petite partie des charmes de madame Conlêché.

Mariée à la fleur de son âge, belle et vierge, quelle fête la première nuit des noces pour un