Page:L’Ère nouvelle, numéro 3, juillet 1901.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’EAU VIVE


Cœurs altérés, écoutez le Prophète :
Venez, puisez, sans argent et sans prix
Cœurs affamés, cessez vos sombres cris…
Voyez : pour vous, quel beau festin s’apprête !

Refrain :
Oh venez, buvez à longs traits
Accourez en foule
À flots l’eau vive coule !
Oh ! venez buvez à longs traits
La source ne tarit jamais (bis)

Pour apaiser votre soif dévorante
Pourquoi puiser aux citernes sans eau !
De la Croix coule un limpide ruisseau…
Oh ! buvez en l’onde rafraîchissante !