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Quiconque croit en lui, « naît de nouveau », c’est-à-dire passe par une crise intérieure qui le renouvelle, le régénère lui fait haïr le mal, le presse, le contraint à devenir doux, bon et pur, comme le Christ. La question n’est donc plus de savoir si on doit croire au Christ comme on y croit dans cette Église-ci ou dans celle-là. La question revient à ceci : ai-je la vie réelle ou n’ai-je qu’une apparence de vie ? Ainsi posée, elle devient intéressante à résoudre, car si je ne possède qu’une apparence de vie, autant vaut dire que je suis mort…

Mort, quand il est si facile de suivre celui qui est la VIE ! Est-ce que vraiment ça n’en vaut pas la peine ?

É. A.