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MÉMOIRE

circonstances offroient. En examinant sans passion l’état de la question, on trouvoit que l’on pouvoit rapporter à deux causes tous les avantages que l’Angleterre retiroit de ses possessions asiatiques. La première étoit le monopole presque exclusif des marchandises de l’Inde, dont une partie étoit consommée dans l’intérieur, et l’autre revendue avec un grand profit aux nations étrangères ; la seconde étoit l’augmentation du produit de ses propres manufactures, dont l’Angleterre trouvoit le débit dans ces vastes contrées. Lorsque l’on approfondissoit ce sujet intéressant, on reconnoissoit que les productions de l’Inde devant toujours être payées aux cultivateurs et aux ouvriers du pays, il ne s’agissoit que de conserver l’achat de la première main, et le droit de revente à l’étranger ? Un traité de commerce,