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SUR L’INDE.

par la mort et les imprécations du dherna, la colere divine sur ses oppresseurs[1], trouvoient dans les tribunaux établis à la fin du dix-huitieme siecle, une protection assurée contre les vexations des Européens trop avides. Depuis que la culture étoit encouragée, et la tranquillité publique assurée, on ne voyoit plus de ces famines meurtrieres sur lesquelles la cupidité n’avoit pas rougi de faire d’horribles spéculations. La population s’étoit en conséquence rapidement accrue. Des retours plus fréquents, dûs au perfectionnement de la navigation, avoient donné une prodigieuse activité aux relations commerciales ; enfin les établissements de la compagnie des Indes avoient atteint un degré de prospérité inconnu dans

  1. Voyez sur le dherna asiat. Rescar, v. 4, p. 331.