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DE KANG-HI


LETTRE XXXIV.


WAM-HO À KANG-HI.


Pé-kin, le 11 mai 1910.


Je confie cette lettre, mon cher Kang-hi, à un négociant arménien, qui traverse la grande Tartarie et le nord de la Perse, pour se rendre à Constantinople, ville peu éloignée, si je ne me trompe, de Paris, où vous devez être à présent[1]. Voulant profiter de cette occasion pour vous donner des nou-

  1. Ne vous moquez pas tant de l’ignorance de Wam-po ; le grand éloignement semble rapprocher les distances : et puis, êtes-vous bien sûr de ne jamais faire de semblables bévues lorsqu’il s’agit de villes situées hors de la partie du monde que vous habitez ? (Note de l’éditeur.)