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DE KANG-HI.

sages dans des cultes différents s’explique aisément. On trouvoitpar-tout un sanctuaire où se retiroient les prêtres, où les profanes n’étoient point admis, et qui renfermoit le mécanisme des oracles. Les Grecs et les Romains, les Egyptiens et les Perses avoient également adopté cette coutume ; les exceptions étoient extrêmement rares en faveur de la forme ronde, et tenoient à des allégories. Lorsque le christianisme s’établit, le mauvais goût s’étoit déjà introduit dans les arts comme dans la littérature. On imagina donc d’ajouter aux anciens temples, ainsi qu’aux nouvelles églises, des ailes latérales, pour figurer le signe sacré du nouveau culte. Cette pratique devint bientôt une réglé de laquelle il ne fut plus permis de s’écarter, et les grands architectes du siecle de Léon X n’oserent l’en-