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LES VOYAGES

d’une plus belle vue : c’est la difficulté d’y arriver. On peut, il est vrai, avec beaucoup de travail et de dépenses, diminuer par des rampes la roideur du chemin ; mais lorsque, comme à S.-Germain, la montagne escarpée est bornée par une riviere, la pente trop rapide rend, malgré les efforts des ingénieurs, la route désagréable, et même sujette à des accidents.

Ce n’est que sous le gouvernement du prince qui remplit aujourd’hui l’auguste fonction de régent, que l’on a trouvé le moyen de remédier à cet inconvénient ; il exprimoit un jour le regret de voir que les abords du palais étoient difficiles : « Non seulement, disoit-il, cela est incommode, mais absolument contraire aux impressions que doit faire naître l’approche de la demeure des rois ; car