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DE KANG-HI.

dans l’esprit qu’elle pût n’être pas parfaitement libre. S’il étoit possible (mais j’ose à peine l’espérer) que vous fussiez devenu insensible à tant de charmes, peut-être vous conviendroit-il que la place qu’elle occupe dans votre maison fût remplie par une personne nouvelle. Dans ce cas, soyez assuré, monsieur, que madame de Fensac trouveroit dans la mienne tous les avantages dont je pourrois la faire jouir. Je me flatte que cette considération pourroit vous déterminer en ma faveur, car le bonheur d’un être autrefois aimé ne sauroit jamais devenir indifférent.

J’ignore si cette dame vous a apporté une dot : ce que je sais, c’est que je ne la recevrois pas : s’il falloit au contraire, pour obtenir une si charmante personne, une somme considérable, j’ai de belles pierreries et des