états européens de prendre des sujets dans l’histoire et la mythologie. La nature entière devint même une mine féconde, qu’ils purent exploiter à l’envi. Les scenes paisibles des champs, les bruyants combats, l’effrayante tempête, la pêche par un beau clair de lune, les palais des rois, comme l’humble chaumiere, tout fut imité par le pinceau fidele, et le tableau fut souvent payé bien plus que l’objet qu’il représentoit. Chaque peintre s’adonna à un genre séparé ; mais ce qu’il y eut de fâcheux, il eut aussi une maniere particulière ; ce qui ne prouve que trop l’imperfection de l’art, car la nature varie ses formes à l’infini, mais son expression est toujours la même.
Ce style différent, cette touche distincte sont devenus l’objet de l’étude approfondie d’une classe assez nom-