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DE KANG-HI.

sourire malin, que cette société convenoit en effet très bien à un mandarin lettré, et cependant, a-t-elle ajouté, en me regardant fixement, vous me paroissez encore bien jeune pour être si savant. Si madame de Fensac a un défaut, c’est d’être un peu moqueuse ; mais elle a tant de grace et de gaieté, elle s’épargne si peu elle-même, qu’il est impossible de ne pas partager son enjouement. Elle m’a fait l’accueil le plus obligeant, et m’a engagé à retourner chez elle ; j’y vais assez souvent. J’y trouve toujours M. de Jansen, qui ne me paroît pas avoir d’autre occupation que celle d’exécuter toutes ses volontés ; et je puis vous assurer qu’il ne manque pas d’affaires. Un autre jeune homme, dont je ne sais pas le nom, parcequ’on ne l’appelle que le chevalier, y est aussi fort assidu : mais, au lieu d’être empressé