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JUILLET-SEPTEMBRE 1923.

Comme pour augmenter notre confusion, Ptolémée place à 5° Sud et 4° Est de Tôsalei une ville de Trilingon ou Triglypton, qu’il qualifie de fîacrCksiov «résidence royale», et qui semble bien être le Trilinga, dont nous aurons à traiter tout à l’heure, région située en effet au Sud de Tosalî, mais au Sud-Sud-Ouest, et le long de la côte occidentale du golfe du Bengale, dans l’Inde cisgangétique pour nous conformer à la division adoptée par Ptolémée. Les autres villes énumérées par Ptolémée dans le même paragraphe n’ont pas encore pu être identifiées : Rhandamarkotta, où il y a beaucoup de nard ; Athênagouron, Maniaina (Maniataia) et, par delà Tôsalei, Alosanga, Adeisaga, Kimara, Parisara, Tougma qui est une capitale (mëtropolis), etc. On me permettra en passant d’apporter pour le premier de ces noms une suggestion qui pourra amener à une identification positive, en écartant tout au moins les interprétations antérieures que Mac Crindle (Ind. Ant., XIII, 382) a résumées dans une note substantielle. «Rhadamarkotta (v. 1. Rhandamarkotta), [Vivien de] Saint-Martin l’a identifié avec Rangâmatï, ancienne capitale située sur la rive occidentale du Brahmapoutre inférieur, appelée aujourd’hui Udepur. Yule, qui accepte cette identification, donne comme la forme sanskrite du nom de cette ville : Rangamrttikâ. Le passage relatif au nard qui accompagne la mention de Rhadamarkotta dans la plupart des éditions est, au dire de Saint-Martin [Etude, p. 35a et note) manifestement corrompu. Quelques éditeurs corrigent uroWr) «beaucoup» en is6si$ «villes ? ? et ainsi Nardos devient le nom d’une ville et Rhadamarkotta le nom d’un district auquel appartiennent Nardos et les villes qui suivent dans la liste. Sur ce point, nous citerons un passage de Wilford dont les vues touchant Rhadamarkotta sont différentes. Il dit (A*. Res., XIV, 44 1) que Ptolémée a tracé assez bien les deux bras de la rivière d’Ava et la situation relative de deux villes si