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CHAPITRE II

[1][Il montre par là les quatre divisions du Sens d’Universalité : 1° Sens d’Universalité des créatures puisqu’il a pris l’Initiative de sauver toutes les créatures. 2° Sens d’Universalité des Véhicules, puisqu’il est expert dans les trois Véhicules. 3° Sens d’Universalité de connaissance, puisqu’il connaît l’Impersonnalité de l’Individu et des Idéaux. 4° Sens d’Universalité du Nirvâṇa, puisque Transmigration et Pacification n’ont qu’une seule saveur ; comme il n’y différencie ni qualité ni défaut, Transmigration et Nirvâṇa ne se distinguent pas.]

[Un vers sur le Sens d’Adhésion.]

4. [Celui qui travaille pour l’Illumination avec une joie abondante, qui subit les épreuves sans en être lassé, qui devient l’égal de tous les Bouddhas, ce Sage a une Adhésion toute-particulière.]

[Il montre par là la triple excellence de l’Adhésion : 1° Excellence de Vœu. Quand il a recours au Refuge près d’un Bouddha, quel qu’il soit, il s’efforce de s’en inspirer, en accroissant sa joie à connaître les qualités excellentes de son modèle. 2° Excellence d’Initiative. Il subit toutes les épreuves sans en être excédé. 3° Excellence de Succès. En arrivant à la Toute-Parfaite Illumination, il devient l’égal de tous les Bouddhas.]

[Il montre encore par un autre vers l’excellence de l’Adhésion, en la prouvant par la bonne naissance des Fils des Bouddhas.]

5. [La naissance du fils des Bouddhas est tout à fait excellente : la Pensée, la Sapience associée aux Provisions, la Pitié sont respectivement la semence, la mère, la matrice et la nourrice incomparable ; en vérité il a une Adhésion toute-particulière. ]

[Il montre l’excellente naissance du fils des Bouddhas par la haute dignité des conditions de sa naissance, puisqu’il a une semence, une mère, une matrice, une nourrice incomparables. La Production de Pensée est la semence ; la Perfection de Sapience est la mère du Bodhisattva ; les Provisions de mérite et de connaissance, qui sont associées à la Perfection de Sapience, font

  1. À partir d’ici, j’ai traduit sur la version tibétaine toute la portion qui manque dans le manuscrit original (jusqu’à la fin du commentaire sur le vers 11).