Page:Lévi - Mahayana-Sutralamkara, tome 2.djvu/21

Cette page n’a pas encore été corrigée
*11
INTRODUCTION

II. àdhârànudharma. III. àdhàranisthâ. INTRODUCTION ’11 1. bodhisattvalinga. 20. (l-2)[linga]. 2 paksa » (3-5) [grhipravrajitapaksa ]. 3. ad hy à ça va. » (6) Tadliyâçaya]. 4. vihâra. » (9-32) [vihâra]. 1. upapatti. 20. , (8) [upapatti]. 2. parigraha. » (7) [parigraha]. 3. blîûmi. )) (32-41) [bhûmi]. 4. caryâ. )) (42) [caryâ]. 5. laksauànuvyanjana. » (49) [laksanànuvyanjana ]. G. pratistlià. )) (43-fm) [pratisthâ].

La correspondance, on le voit, est rigoureuse. Le développement se poursuit dans le même ordre de part et d’autre ; mais le M. S. A. a inséré entre les chapitres IX et XVI tout un bloc de chapitres qui manque à la Bodhisattvabhiimi. Et justement le M. S. A. traite bien ce groupe de chapitres comme un ensemble particulier. En effet, en dehors et au-dessus des divisions que je viens d’indiquer, le texte du M. S. A. est réparti, par des tables des matières espacées dans l’ouvrage même, en trois grands ensembles : de I à IX ; de XI à XIV ; de XV (en tout, quatre vers) à la fin. Et le principe de cette division en trois parties se retrouve encore, quoiqu’appliqué différemment, dans la répartition de la Bodhisattvabhûmi en trois yogasthânas.

Métrique. — Asanga n’est ni un grand poète, ni même un versificateur raffiné. Cependant il manie sans difficulté une assez grande variété de mètres : l’anuṣṭubh et l’âryâ sont les plus fréquents, puis l’indravajrâ, l’upendravajrâ, Tupajâti, la vaṃçasthâ, la vasantatilakâ, la mâlini, la çikhariṇî, le çârdûlavikrîḍita, la sragdharâ, la çâlinî, la puṣpitâgrâ, le mattamayûra.

La métrique d’Asanga est régulière ; il est vrai que pour faire son vers il n’hésite pas, de son propre aveu, à violer les règles de la grammaire (çlokavattvânurodhât XVII, 2 ; vṛttânuvṛttyâ XIX, 69) ; tantôt il se dispense d’appliquer le saindhi : IX, 14 viçiṣtâ api (=°ṣṭâpi) ; 20 yathâkâçe avicchinnâ (=°çe’vi°) ; X, 2 anyâ àmukhà [= anijàmakhà) ; XIII, 27 nispanne adhicitte (=°ne ’dhi°) ; XVI, 3 sthitimuktyâ âtmârtham (=°ktyâtmâ°) ; XVII, 47 vimuklo api (^=^to’pi) ; XVIII, 86 âçrayatva asambhavât, et 88 caramatva asambhavât (= tve’saṃ°) ; XX, 26 bhâvanâ api (= °nàpi) ; tantôt au contraire il contracte les voyelles par un saṃdhi