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INTRODUCTION

en fait, cette désignation de ṭîkâ ne peut s’appliquer pourtant qu’à la prose explicative qui accompagne les vers ou kârikâs.

Le texte sanscrit est divisé en adhikâras ou « chapitres » régulièrement numérotés jusqu’au quinzième ; à partir de là les chapitres ne portent plus d’indication numérique jusqu’au chapitre final ; mais celui-ci est désigné comme le vingt et unième. Les sections marquées dans l’intervalle sont seulement au nombre de quatre ; il manque donc une unité pour parfaire le chiffre de 21. Il est probable que le dernier chapitre est à partager en deux sections, entre le vers 42 et le vers 43. Les dix-neuf derniers vers, avec leur refrain uniforme, constituent une unité bien nette comme hymne de conclusion.

Le tibétain[1] reproduit exactement les divisions du manuscrit sanscrit. Le chinois[2] représente un autre partage de l’ensemble. Le texte y est divisé en treize grandes sections, découpées d’une manière assez irrégulière en vingt-quatre chapitres.

CHINOIS SANSCRIT
I
1.
nidâna 
I
vers 1-6
2.
siddhi 
vers 7-21.
3.
çaraṇagamana 
II
4. largeurp=0 |titre={{lang|sa-Latn|gotra III
II
5.
cittotpâda 
IV
6.
pratipatti 
V
7. largeurp=0 |titre=tattva VI
8.
prabhâva 
VII
9.
paripâka 
VIII
III
10.
bodhi 
IX
IV
11.
adhimukti 
X
12a.
paryeṣṭi 

XI

vers 1-35.
V
12b.
 
vers 36-fin.
VI
13.
deçanâ 
XII
14.
pratipatti 
XIII


  1. La traduction tibétaine se trouve dans le Tanjour, Mdo, vol. XLIV (phi), le texte en vers va de 1 à 43b ; le « bhâṣya » termine le volume, de la page 135 à la fin.
  2. La traduction chinoise porte le no 1190 dans le Catalogue de Nanjio ; dans l’édition du Tripiṭaka de Tôkyô, elle se trouve boîte XIX, vol. 4. Elle forme la première moitié du volume ; le Sûtrâlaṃkâra d’Açvaghoṣa forme l’autre moitié.