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de la foi et de la doctrine bouddhique : Paramārtha, venu d’Ujjayinī à Nankin, traduit une cinquantaine d’ouvrages de 548 à 569 ; Buddhaçānta, venu de l’Inde Centrale à Lo-Yang, traduit dix ouvrages de 525 à 539 ; Gautama Prajñāruci, brahmane de Bénarès, venu à Ye chez les Wei, traduit une quinzaine d’ouvrages de 538 à 541 ; Narendrayaças, venu de l’Oḍḍiyāna, traduit dans sa longue carrière (557-596) une quinzaine d’ouvrages ; Jñānagupta, venu du Gandhāra, traduit quarante-trois ouvrages, formant près de deux cents fascicules, entre 561 et 600. Jamais l’Inde n’a été plus active ni plus rayonnante qu’au moment où l’Islam va transformer le monde.