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introduction

langue finnoise soit en elle-même et dans ses dialectes, soit dans ses rapports avec les idiomes altaïques ; enfin, comme dans les notes du premier volume, certains sujets plus ou moins difficiles ou délicats n’ont pu être que brièvement indiqués, je leur consacre une suite de dissertations complémentaires.

Pour mener à bonne fin un ouvrage de cette importance, j’ai fait plusieurs voyages et des séjours prolongés en Finlande, étudiant la langue du pays et me familiarisant avec les usages de la vie nationale. Membre de la Société académique de Helsingfors, j’ai pu largement profiter des matériaux précieux rassemblés dans ses dépôts ; et les conseils et le concours des savants qui en font partie ne m’ont pas manqué. Je citerai entre tous Castren et Lönnret, mais plus particulièrement encore M. Charles-Gustave Borg, avec lequel je poursuivais mes études philologiques, et qui m’a aidé avec tant d’intelligence et de dévouement à vaincre les difficultés de la traduction. Qu’ils reçoivent ici le témoignage de ma sincère et affectueuse reconnaissance !

Je ne sais si le public d’élite auquel s’adresse cet ouvrage récompensera mes efforts en les couronnant de son approbation. Je le désire vivement ;