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introduction

vala ; son respect religieux des textes originaux[1], son empressement, malgré sa science et son expérience personnelles, à consulter les hommes compétents. Car il ne faudrait point s’imaginer que, dans l’élaboration de cette œuvre nationale, Lönnrot se dérobât sous l’ombre et le mystère ; il se découvrait, au contraire, le plus possible, tenant le public au courant de son travail par des manifestes raisonnés, en sorte que l’on peut dire avec vérité qu’il l’a exécuté sous la surveillance et le contrôle non seulement des érudits et des savants, mais encore du pays tout entier.

VIII

Il me reste, en terminant cette introduction, à faire ressortir en quelques mots l’économie de mon ouvrage sur le Kalevala. Je l’ai divisé en deux volumes. Le premier volume renferme le poëme

  1. Le procédé de Lönnrot forme un contraste frappant avec celui dont s’est servi le collecteur et l’ordonnateur de l’épopée allemande. « Les Chants des Niebelungen, notre trésor national allemand, dit le savant