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introduction

VII

Si l’on s’est bien pénétré des conditions qui ont présidé à la formation et à la publication du Kalevala, on trouvera, sans doute, superflu de poser, en ce qui le concerne, la question d’authenticité. Cette authenticité éclate comme la lumière du soleil. Voici, du reste, en quels termes le docteur Lönnrot, que j’avais interrogé à ce sujet, me fit l’honneur de me répondre : « Il n’est pas à craindre qu’eu égard à leur authenticité, les chants du Kalevala tombent jamais, aux yeux de ceux qui connaissent tant soit peu l’état de la question, sous le même soupçon que les poëmes ossianiques de Macpherson, par exemple. Un tel soupçon, en effet, ne tendrait à rien moins qu’à accuser les collecteurs de runot soit d’avoir altéré celles qu’ils recueil-