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vingt-cinquième runo

cendit lui-même, pour la seconde fois, dans les demeures de Tuoni, dans les abîmes de Manala, et en rapporta la tarière qu’il désirait.

Et il évoqua un bois, aux horizons d’azur, et il y fit surgir un chêne, à la riche couronne, un sorbier majestueux ; et, de leur bois, il se fabriqua un nouveau traîneau, il se construisit un splendide équipage.

Puis, il y attela son étalon à la rouge crinière, et y prit place. Le coursier rapide, sans qu’il fût besoin de l’aiguillonner avec le fouet, prit son élan vers son ancien râtelier, vers ses pâturages d’autrefois, et il ramena le vieux Wäinämöinen, le runoia éternel, à la porte de sa demeure, au seuil de sa maison.