VINGT-CINQUIÈME RUNO.
Depuis longtemps, on était dans l’attente, on attendait l’arrivée du cortége de la jeune fille dans la maison d’Ilmarinen. Les yeux des vieillards se mouillaient, tandis qu’ils étaient assis près de la fenêtre, les genoux des jeunes gens chancelaient, tandis qu’ils stationnaient à la porte de l’enclos, les pieds des enfants brûlaient, tandis qu’ils s’appuyaient contre les murs, les souliers des hommes mûrs s’usaient, tandis qu’ils couraient sur les rivages.
Enfin, un jour, un matin, un grand bruit retentit du fond des bois, un grincement de traîneau se fit entendre du côté des champs.
Lokka, la gracieuse hôtesse, Kalevatar, la belle femme, prit la parole et dit : « C’est le traîneau de mon fils, il arrive de Pohjola avec sa jeune épouse.
« Viens, maintenant, dans ces régions, dirige-toi vers