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xiv
introduction

pris les runot capitales. Hélas ! déjà j’en ai oublié plusieurs. Mes fils ne seront jamais après ma mort d’aussi bons runoiat que je l’ai été moi-même après la mort de mon père. On prise moins aujourd’hui les vieux chants que dans mon enfance ; on chante encore dans les réunions, surtout après boire, mais rarement quelque chose de valeur. La jeunesse fredonne des chansons plus que légères dont je ne voudrais pas souiller mes lèvres. »

II

La première édition du Kalevala, publiée par Lönnrot, date, comme je l’ai dit plus haut, de 1835. Le poëme comptait alors trente-deux runot ou chants, et environ douze mille vers[1].

  1. J’ai traduit in extenso cette première édition du Kalevala dans un ouvrage publié en 1845 sous ce titre : La Finlande, son histoire primitive, sa mythologie, sa poésie épique, avec la traduction com-