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introduction

défricher. Aussi bien s’écoula-t-il tout un quart de siècle pendant lequel on ne parvint à recueillir que des fragments épars[1] ; l’œuvre d’ensemble n’apparut, pour la première fois, qu’en 1835.

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C’est au sein des campagnes, à l’ombre des tupat populaires, que se conservent, comme un dépôt sacré, les monuments de l’antique littérature finnoise nationale. Là, dans presque chaque famille, vieillards et jeunes gens, vieillards surtout, chantent à l’envi ces runot, héritage des siècles,

    ment à notre sujet : Lencqvists, Specimen academicum de superstitione veterum Fennorum. Abo, 1782. — Gananders, Mythologia fennica. Abo, 1789.

  1. Ces fragments ont été publiés dans les ouvrages suivants : Von Schröters, Finnische Runen. Upsala, 1819. — R. Von Beckers, Turum Wiikko sunomia. Abo, 1820. — Zach. Topehi. Suomen Kansa Vanhoja Runoja ; ynnä myös Nykysimyiä Lauluja. Turussa ja Helsingissa, 1822-1831. — Kantele taikka Suomen Kansan sekä vanhoja että nykyisempä runoja ja lauluja. Helsingissa, 1829-1831.