NEUVIÈME RUNO.
Le vieux, l’imperturbable Wäinämöinen descendit seul, sans aucun aide, de son traîneau, et entra sous le toit du vieillard.
On apporta un vase d’argent, un vase d’or ; mais ils ne purent contenir le sang qui s’échappait de la blessure de Wäinämöinen, le sang bouillonnant du noble héros.
Le vieillard rugit du haut du poêle, la barbe grise tonna : « Quel homme es-tu donc entre les hommes, quel héros entre les héros ? Déjà sept barques, déjà huit grandes cuves sont remplies de ton sang, à infortuné, et il déborde encore sur le plancher. J’aurais besoin encore d’autres paroles, mais j’ignore l’origine du fer, je ne sais comment le misérable métal a été formé. »
Le vieux Wäinämöinen dit : « Je connais l’origine du fer, je crois savoir d’où l’acier est issu. L’air est le plus