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Un Traité de la nature, de l’équilibre, et du mouvement de l’eau ; cet ouvrage est rempli de dessins de machines pour conduire, élever et soutenir les eaux. Ce fut l’entreprise du canal de Mortesana, qui lui donna occasion de le composer.

Un Traité d’anatomie, dont j’ai parlé ; cet ouvrage étoit accompagné d’une grande quantité de dessins, faits avec beaucoup de soin. Léonard en parle au Chapitre XXII de la Peinture.

Un Traité d’anatomie et de figures de chevaux ; Léonard les dessinoit bien, et en faisoit de fort beaux modèles : il avoit fait ce Traité pour servir à ceux qui veulent peindre des batailles et des combats. Vasari, Borghini, Lomazzo en parlent.

Un Traité de la perspective, divisé en plusieurs livres ; c’est apparemment celui dont Lomazzo parle dans le Chapitre IV. Léonard donne dans ce Traité des règles pour représenter des figures plus grandes que le naturel.