Page:Léonard de Vinci - Traité élémentaire de la peinture, 1803.djvu/438

Cette page a été validée par deux contributeurs.

res, d’y apporter de la variété aux draperies, comme si l’on fait en quelques-uns de gros plis à la manière des draps de laine fort épais, qu’on en fasse aussi en quelques autres de plus serrés et de plus menus, comme sont ceux d’une étoffe fine de soie, avec des contours, les uns plus droits et plus tranchés, les autres plus doux et plus tendres.


CHAPITRE CCCLIX.

De la nature et de la variété des plis des draperies.

Beaucoup de Peintres se plaisent à faire leurs draperies fort cochées, avec des angles aigus, et d’une manière crue et tranchée ; d’autres suivent une manière plus douce, et leur donnent des angles presque insensibles ; quelques-uns les font sans aucuns angles, se contentant de donner aux plis quelque peu de profondeur.


CHAPITRE CCCLX.

Comment on doit ajuster les plis des draperies.

La partie d’une draperie qui se trouvera plus éloignée du lieu où elle est contrainte