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loient par-tout du présent qu’on leur avoit fait. Alors Pompée Leoni, statuaire du roi d’Espagne, fit connoître à Melzi ce que valoient les papiers et les dessins de Léonard ; il lui fit espérer des charges dans Milan, s’il pouvoit les retirer pour les donner au roi d’Espagne. L’envie de s’avancer et de s’enrichir fit sur l’esprit de Melzi des impressions que l’amour de la vertu et des beaux arts n’y avoit point faites ; il court chez les Mazzenta, et à force de prières il en obtint sept volumes. Des six autres, le cardinal Borromée en eut un, qui est aujourd’hui dans la bibliothèque Ambrosienne. Ambroise Figgini en eut un, qui a passé à Hercule Bianchi son héritier. Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel, en eut un, et Pompée Leoni les trois autres, que Cleodore Calchi son héritier a vendu au seigneur Galeas Lonato.

Parmi les papiers de Léonard, il y avoit des Dessins et des Traités : les Traités dont on a connoissance sont ceux qui suivent :